Les ados sont bombardés de la question : qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?
Est-ce un hasard? Au moment de l'adolescence de mes enfants, la question de mes projets professionnels et personnels a émergé.
À cette époque, ma vie ressemblait à cela:
Un gros pilier : ma vie professionnelle,
Un plus petit pilier : ma vie familiale mais qui est aussi un peu une obligation,
Un tout petit truc : ma vie sociale et mes amis,
Et... aucune place pour moi !
Avec ma coach à Minneapolis (je sais, ça pète la classe, mais c'est comme ça !), j'ai développé la métaphore de la main :
Le pouce, c’est moi. C’est le doigt le plus important. Je dois reprendre ma place principale de ma vie. Et donc je dois consacrer beaucoup de temps et l’essentiel de mon énergie à moi-même, développement sportif, artistique, faire des choix pour moi.
Le deuxième doigt, l’index, ce sont mes proches, mon amoureuse, mes enfants.
Le troisième doigt, le majeur, ce sont les amis, les relations sociales un peu plus lointaines, tout mon environnement social et affectif.
Le quatrième doigt, l’annulaire, c’est rendre à la société. Comment est-ce que je peux m’engager et participer à transformer le monde ? (à l'époque: m'engager comme président de l'association phobie scolaire).
Et enfin, l’auriculaire, le cinquième, le petit doigt, C’est mon boulot. Mon activité pour gagner de l’argent, et financer tous les projets correspondant aux quatre autres doigts.
Cela a contribué à rééquilibrer l’importance des choses dans ma vie: du sport tous les jours, être en lien avec les autres, avec moi, quelques activités artistiques, vivre un rêve, ...
Ainsi, plutôt que de forcer les choses (pousser), il m'a fallu apprendre à me mettre au centre (poucer). La question est devenue: qu’est-ce que tu veux être (plus tard et maintenant)?
Je tends le pouce. Je m'auto-stoppe. Je ralentis, je mets mon clignotant. J'arrête ma voiture. Je baisse la vitre et je me demande: "où allez vous" ? Allez, montez, j'y vais aussi!
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